20 ans de législation contre la violence domestique – un engagement commun, fort et pérenne pour renforcer la lutte

À l'occasion des 20 ans de la loi modifiée du 8 septembre 2003 sur la violence domestique, le ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes a organisé une conférence pour faire passer en revue 20 ans de lutte contre la violence domestique, faire un état des lieux par rapport aux enjeux de la prise en charge d'auteur-e-s de violence récidivistes et pour discuter les perspectives opérationnelles avec des experts de terrain.

  1. ©MEGA

    	(de g. à dr.) Dan Biancalana, président de la commission des Affaires intérieures et de l'Égalité entre les femmes et les hommes à la Chambre des députés ; Laurence Bouquet, chargée de direction du Service Riicht Eraus, Croix-Rouge luxembourgeoise ; Anne Metzler, Taboo ASBL ; Clarissa Dahmen, chargée d’études au Statec ; Bettina Riederer, Zentrum für Kriminologie & Polizeiforschung ; Pierrette Meisch, directrice de la Fondation Pro Familia ; Laurent Seck, substitut principal, parquet du tribunal d’arrondissement de Luxembourg ; Kristin Schmit, secrétaire générale, police grand-ducale

    (de g. à dr.) Dan Biancalana, président de la commission des Affaires intérieures et de l'Égalité entre les femmes et les hommes à la Chambre des députés ; Laurence Bouquet, chargée de direction du Service Riicht Eraus, Croix-Rouge luxembourgeoise ; Anne Metzler, Taboo ASBL ; Clarissa Dahmen, chargée d’études au Statec ; Bettina Riederer, Zentrum für Kriminologie & Polizeiforschung ; Pierrette Meisch, directrice de la Fondation Pro Familia ; Laurent Seck, substitut principal, parquet du tribunal d’arrondissement de Luxembourg ; Kristin Schmit, secrétaire générale, police grand-ducale

  2. ©MEGA

    (au fond, de g. à dr.) Dan Biancalana, président de la commission des Affaires intérieures et de l'Égalité entre les femmes et les hommes à la Chambre des députés ; Laurence Bouquet, chargée de direction du Service Riicht Eraus, Croix-Rouge luxembourgeoise ; Anne Metzler, Taboo ASBL ; Clarissa Dahmen, chargée d’études au Statec ; Bettina Riederer, Zentrum für Kriminologie & Polizeiforschung ; Pierrette Meisch, directrice de la Fondation Pro Familia ; Laurent Seck, substitut principal, parquet du tribunal d’arrondissement de Luxembourg ; Kristin Schmit, secrétaire générale, police grand-ducale

    (au fond, de g. à dr.) Dan Biancalana, président de la commission des Affaires intérieures et de l'Égalité entre les femmes et les hommes à la Chambre des députés ; Laurence Bouquet, chargée de direction du Service Riicht Eraus, Croix-Rouge luxembourgeoise ; Anne Metzler, Taboo ASBL ; Clarissa Dahmen, chargée d’études au Statec ; Bettina Riederer, Zentrum für Kriminologie & Polizeiforschung ; Pierrette Meisch, directrice de la Fondation Pro Familia ; Laurent Seck, substitut principal, parquet du tribunal d’arrondissement de Luxembourg ; Kristin Schmit, secrétaire générale, police grand-ducale

  3. ©MEGA

    Conférence - Grand public

    Conférence - Grand public

  4. ©MEGA

    Conférence

    Conférence

  5. ©MEGA

    (1re rangée, de g. à dr.) Sam Tanson, ministre de la Justice ; Taina Bofferding, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes ; Henri Kox, ministre de la Sécurité intérieure

    (1re rangée, de g. à dr.) Sam Tanson, ministre de la Justice ; Taina Bofferding, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes ; Henri Kox, ministre de la Sécurité intérieure

La ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Taina Bofferding, la ministre de la Justice, Sam Tanson, et le ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, ont ouvert la conférence, tout en soulignant leur engagement sans faille dans la lutte contre la violence domestique et leur volonté d'unir leurs forces pour renforcer la prise en charge des victimes et le travail avec des auteurs de violence domestique.

"Au Luxembourg, la violence domestique n'est pas une fatalité. Renforcer la prise en charge des auteurs est une des clés de notre succès durable. Nous devons mieux comprendre les types d'auteurs, développer l'analyse des risques et responsabiliser davantage les auteurs pour briser le cycle de la violence. L'équation est simple moins d'auteurs signifie moins de victimes", a souligné Taina Bofferding.

Dans leurs discours respectifs, les ministres Sam Tanson et Henri Kox ont renforcé ce message. Sam Tanson a souligné le fait que "nous nous efforçons d'avoir une législation efficace en matière de violence domestique, afin de lutter contre ce phénomène dans sa globalité, notamment par une poursuite pénale efficace, par un suivi adéquat des auteurs et par une prise en charge holistique et la protection de la victime". Lors de son discours, Henri Kox a accentué l'importance des travaux de la police dans le domaine de la violence domestique: "La lutte contre la violence domestique restera une priorité pour mon ministère ainsi que pour l'ensemble de la police grand-ducale. Nos policiers et policières sont équipés pour faire face à ce défi et sont prêts à intervenir chaque fois qu'ils sont appelés. Ils sont là pour toutes les victimes, car chaque victime en est une de trop."

Suite à la visualisation d'une rétrospective en images, Bettina Riederer du Zentrum für Kriminologie und Polizeiforschung a parlé des "Perspektiven von Täterarbeit von Häuslicher Gewalt und das Paragdigma von Opferschutz.". Un sujet qui a pu être approfondi lors d'une table ronde permettant d'approfondir le sujet "Les récidivistes: un défi dans la lutte contre la violence domestique." et de discuter les différentes perspectives du terrain.

Les discussions qui s'en sont ensuivies ont permis de débattre les différents points de vues présentés lors des différentes interventions et de s'échanger avec les différents experts présents.

Communiqué par le ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes / ministère de la Justice / ministère de la Sécurité intérieure

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