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Sam Tanson a assisté à la réunion des ministres de la Justice germanophones à Heppenheim en Allemagne
Les 24 et 25 septembre 2020, sur invitation de la ministre de la Justice allemande, Christine Lambrecht, les ministres de la Justice germanophones se sont réunies à Heppenheim dans le Land Hesse.
Les 24 et 25 septembre 2020, sur invitation de la ministre de la Justice allemande, Christine Lambrecht, les ministres de la Justice germanophones se sont réunies à Heppenheim dans le Land Hesse.
Les échanges ont porté sur la modernisation du droit de la famille et la lutte contre la violence sexuelle contre les enfants.
À côté des ministres de la Justice du Luxembourg et d'Allemagne, étaient présents, la ministre de la Justice d'Autriche, Alma Zadić, et la ministre de la Justice du Liechtenstein, Katrin Eggenberger. La Suisse fut représentée par l'ambassadeur Paul Senger.
Pendant la première partie de la réunion, les ministres ont évoqué les mesures pour protéger les enfants des violences sexuelles.
"Le Luxembourg travaille actuellement sur une réforme de la loi sur la protection de la jeunesse. Cette loi contient déjà de nombreuses dispositions pour protéger les mineurs notamment en matière d'abus sexuels et de violences sexuelles. Néanmoins les délais de prescription doivent être évalués dans ce domaine. Les victimes qui ont subi ce genre d'abus dans leur enfance ne se déclarent souvent qu'à l'âge adulte même avancé et après un long processus d'acceptation des faits qui se situent dans le passé", a fait remarquer Sam Tanson.
La deuxième partie de la réunion était consacrée à l'évolution actuelle du droit de la famille, notamment l'accès aux origines, le droit des enfants et une meilleure protection en cas de violences domestiques.
Sam Tanson note au sujet de l'accès aux origines de l'enfant: "La législation luxembourgeoise s'adapte aux nouvelles réalités de la société. Elle place le droit de l'enfant de connaître ses origines au centre. Qu'il s'agisse d'enfants nés sous X ou issus d'une PMA (procréation médicalement assistée), l'enfant doit pouvoir accéder à ses origines pour se construire ou pour des raisons médicales."
En guise de conclusion, Sam Tanson a noté que ce format restreint avec ses homologues germanophones s'avère être enrichissant grâce à l'échange des meilleures pratiques et la complémentarité en matière de culture juridique.
Communiqué par le ministère de la Justice